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 LIBRE ઈ « Walk in the woods »

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Eleonore C. W. Rosenberg

Eleonore C. W. Rosenberg


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Nom complet : Eleonore Clochette Wilhelmina Rosenberg
Âge : 21 ans
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Âge & Année: 21 ans; professeur de Francais
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MessageSujet: LIBRE ઈ « Walk in the woods »   LIBRE ઈ « Walk in the woods » EmptyJeu 28 Fév - 3:28




200*121
« Walk in the woods »

PV; LIBRE

Je ferme les yeux et aperçois une multitude de couleur sous mes paupières. Je ne sais pas pourquoi je fais ca, surement que ca m’amuse de faire brûler mes prunelles au Soleil. Je suis assise sur le rebord de ma fenêtre, au dortoir pour professeur. Tout le monde est en classe à donner des cours mais pas moi. Je suis arrivée hier et la principale m’a dit qu’il fallait que je m’imprègne du pensionnat avant de faire quelque chose. Seulement j’ai la flemme de faire quoique ce soit et je reste assise sur la bordure. Une petite brise fait voleter mes cheveux, je tremble, j’ai froid. Nous sommes pratiquement au printemps et pourtant il gèle. Je ne comprends pas l’Angleterre ! Dans le midi, je mettais juste une petite veste pour me couvrir. Il a toujours fait plus chaud là-bas aussi. Je passe une main dans mes cheveux et les remet en place dans mon dos. Soudain un bébé aigle apparait. Je le regarde voler dans le ciel bleu. Mes lèvres s’étirent malgré moi et je tends la main devant mon visage pour me protéger du Soleil. Ainsi, je peux le voir battre des ailes. La contemplation de l’oiseau me prit un long moment. Midi sonne, je faillis tomber. Je me rattrape juste à temps. Les élèves sortent, ils ont l’air pressés. En même temps, c’est la pause déjeuné hein … Lentement je me retourne et pose pied sur le carrelage de notre dortoir. Je soupire et me dirige vers mon lit. J’ai l’impression d’être la seule à aimer les couleurs. Mon lit une place est couverte d’un drap gris enveloppé d’une couette rose. Mes coussins sont de la même couleur, c’est-à-dire rose et gris. Une peluche d’un lapin crétin est posée contre mes oreillers. Les autres, c’est tout blanc. La pièce est toute blanche. C’est bizarre, je n’aime pas trop. Mon miroir est devant mon lit. Celui-ci est en fer forgé gris et il renvoie le reflet de la triste chambre. Je m’assis au bord de mon lit – a croire que j’adore être sur les bords, suspendu dans le vide- et je me examine. Un teint toujours pâle, des yeux verts brillants et bien sur ma chevelure blonde mal peigné. Je m’étire et me lèvre. Un brin de toilette s’impose.

Une demi-heure plus tard, je sors des salles de bains. J’entends des bruits, surement des élèves qui jouent. Je retourne dans le dortoir, me plante devant mon miroir et commence à me coiffer. C’est plus fort que moi. Je prends ma brosse et me met à chanter dedans comme d’un micro. Je souris puis me remet à peigner mes cheveux. Heureusement qu’ils ne sont pas longs. La cloche de deux heures sonne. J’attrape ma veste ainsi que mon sac a main et sors. Rien n’a changé. Le temps, le calme … Tout y est. Je m’avance sur les petits chemins du pensionnat et m’amuse à compter les arbustes. C’est con, je sais. Mais, mon frère et moi, faisions ca quand nous étions petit chez grand-mère. D’ailleurs quand est-ce qu’il va me rejoindre ici cet idiot ? J’avais besoin de lui autant que lui de moi-même si notre lien s’était fragilisé quand il avait découvert mon mensonge sur maman. Je m’en veux toujours d’ailleurs mais ca lui aurait fait trop de mal si je lui avais dit quoique ce soit. Je secoue la tête, une brise de vent secoue mes cheveux. Pour ne pas avoir l’air folle, je fais apparaitre un oiseau près de moi. Ce n’est rien, juste une illusion. Je lui parle, l’image se trouble. Je ferme les yeux et touche le médaillon de mon père pour me concentrer. L’illusion se stabilise et je continu de papoter avec cet oiseau. Je trifouille dans mon sac et en sors mon IPod rose. Je fais défiler les chansons et m’arrête sur mon groupe préféré : Linkin Park. Je laisse les mélodies se répandirent dans mes oreilles et continu mon chemin. Les yeux fermés, la bouche légèrement entre ouverte, je chantonne. L’air se fait plus froid, mon pas s’accélère progressivement. Je m’arrête et ouvre les paupières et me tourne. On peut croire à un lapin terrorisé. Les commissures de mes lèvres s’étirent en un grand sourire sadique. Si des personnes étaient là, je pourrais leur faire croire à une blague avec mes illusions. Genre, il y a des monstres dans la forêt. Ce serait plutôt simple. En plus, je suis plutôt bonne comédienne. J’inspire, j’expire, mon sourire disparait. Je me mets en marche en quête de personne. Une heure plus tard, complètement crevée, je m’appuie contre un tronc et là, je l’entends. La respiration heurtée d’une personne. Elle a dû courir vu qu’elle respirait fortement. C’est le moment ! Je m’éloigne un peu, sans un bruit. Je déchire un bout de mon slim ainsi que de ma veste, fais apparaitre de la boue sur mes converses, prends une respiration accélérée. Des larmes coulent sur mes joues et je hurle – comme dans les films d’horreur. Je sais, c’est mesquin ce que je fais mais c’est drôle. D’un coup, je cours à vma en direction de ma victime. Un hybride loup/tigre/humain hurle au lointain –mon œuvre- et me poursuis. La personne est là et je lui tombe dessus, faisant apparaitre du sang sur mon front. Une petite blessure pour rendre le tout plus vrai. Je me relève, jette un coup d’œil apeuré à l’individu et lui attrape la main. A bout de souffle, je le force à courir, en lui disant.
ELEONORE ઈ « Vite ! Courez ! Ils vont nous rattraper ! »

Un rayon de Soleil perce à travers les arbres, je mets ma deuxième main devant les yeux et continu ma course avec la pauvre personne victime de mon illusion.

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